Territoire à énergie positive pour la croissance verte
Quelques mois après le Parc naturel régional des Grands Causses, dont elle est partie intégrante, la Communauté de communes Larzac et Vallées a été labellisée « Territoire à énergie positive pour la croissance verte », en 2016, par le Ministère de l’Écologie. Cette reconnaissance salue l’implication de la Communauté de communes et de ses citoyens en faveur de la transition énergétique.
Et vous ? Qu'en pensez-vous ?
Pour mieux connaître vos usages et vos attentes en matière de transition énergétique, la Communauté de communes a décidé de lancer une grande enquête en partenariat avec EDF Renouvelables.
Sur un marché, au détour d’une rue ou sur le pas de votre porte, vous avez peut-être fait partie des 646 citoyens interrogés par nos enquêteurs dans les 16 communes du territoire.
Pour découvrir les résultats de cette enquête, il vous suffit de cliquer ici :
« Transition énergétique du Larzac et de ses vallées : la vision des habitants »
Quelques chiffres clés :
· 34% des habitants ont déjà pensé à changer de véhicule pour un autre moins polluant
· 66% des habitants ont réalisé des travaux d’économie d’énergie dans leur logement
· 94% des personnes interrogées estiment qu’il faut encourager l’apparition de projets d’énergies renouvelables dans notre Communauté de communes
· 76% seraient prêtes à investir une petite somme pour soutenir un projet local de production d’énergie renouvelable
Objectif 2035
Le territoire rivalise d’initiatives pour la mise en œuvre de solutions renouvelables : méthanisation, éolien et photovoltaïque participatifs, micro-hydroélectricité, chaleur bois, solaire…
Ces actions sont impulsées ou accompagnées, techniquement et financièrement, par la Communauté de communes. Parallèlement, la Communauté sensibilise ses habitants, notamment les plus jeunes, à la sobriété énergétique : gestes quotidiens, mobilités durables…
Par cet ensemble d’actions qu’elle coordonne, la Communauté de communes entend atteindre l’autonomie énergétique à l’horizon 2035.

Méthanisation agricole
à La Cavalerie
Valoriser le fumier, protéger la ressource en eau par la mise aux normes des exploitations, se convertir aux énergies renouvelables. Ces trois enjeux ont incité un groupement d’agriculteurs à construire une unité de méthanisation à La Cavalerie. Le chantier doit commencer en 2018 à proximité de la zone d’activités.
La Communauté de communes Larzac et Vallées soutient pleinement le projet. Elle finance toutes les études de développement (faisabilité, impact, etc.). Cela représente un investissement de 60 000€ qui deviendra, quand l’unité sera opérationnelle, une participation au capital de la SAS chargée de la gérer.
La future unité de méthanisation traitera, selon les prévisions, 15800 tonnes d’effluents par an. La puissance électrique par cogénération du biogaz est estimée à 360kW. La production thermique desservira trois entreprises d’agroalimentaires installées sur la zone d’activités : les Bergers du Larzac, la fromagerie Fromabon et la conserverie Papillon.
Pour un éolien participatif
Aider au développement des énergies renouvelables, oui, mais pas tous azimuts ! La Communauté de communes accompagne essentiellement les projets participatifs et citoyens, nés d’une initiative locale.
Elle envisage ainsi d’entrer au capital d’un parc éolien de dimension modeste (trois mâts) au sud de Cornus, d’une puissance prévisionnelle de 2,4MW. Le projet est porté par un groupement de 97 actionnaires, en majorité exploitants agricoles.
La Communauté est également attentive à l’avancement d’un second projet éolien (six pylônes) au lieu-dit « La Baume », sur la commune de Lapanouse-de-Cernon, dans un triangle formé par la D999, l’A75 et la zone d’activités de La Cavalerie.
En l’occurrence, quatre communes sont classées en zone favorable au développement de l’éolien : Cornus, Fondamente, Lapanouse-de-Cernon et Marnhagues-et-Latour.

Micro-hydroélectricité à Nant
A Saint-Martin-du-Durzon, sur la commune de Nant, le moulin amorce sa renaissance. Ancien martinet pour le battage du cuivre, transformé entre temps en scierie, ce bâtiment d’origine médiévale fait l’objet d’une rénovation par des habitants regroupés en SAS (146 actionnaires).
L’enjeu : conjuguer rénovation patrimoniale et énergie renouvelable, avec l’installation d’une turbine hydroélectrique. Le projet table sur une production annuelle de 1000MWh.
La Communauté de communes accompagne le projet par le financement de l’étude de faisabilité. Elle va également étudier la possibilité d’installer une pico-centrale hydro-électrique sur le réseau d’adduction d’eau potable.
D’ores et déjà, trois centrales hydroélectriques sont en fonctionnement sur le territoire : le moulin de Fondamente, la centrale de Cantobre et le moulin de la Mouline à Nant.